Sirsasana, la posture sur la tête, qu’on aperçoit régulièrement dans les différents médias, est souvent perçue comme impressionnante, et qui fascine par son audace. Pourtant, elle est accessible avec une pratique régulière et une approche technique bien structurée. C’est une posture qui favorise la circulation sanguine, calme le système nerveux, et renforce les épaules, le cou et la sangle abdominale.
Pour entrer dans la posture, commencez avec « le petit bonhomme ». Placez-vous à genoux, les avant-bras au sol, les coudes à la largeur des épaules, et entrelacez vos doigts pour former une base solide. Important : posez bien le dessus de la tête au sol, pas l’arrière. Ensuite, marchez les pieds vers la tête, en soulevant vos hanches au-dessus des épaules. Levez doucement un genou, puis l’autre, en vous concentrant sur la stabilité.
Quand vous êtes dans « le petit bonhomme », gardez les genoux près du corps sans lever les jambes. C’est là que se trouve la version de la posture préparatoire, idéale pour travailler l’équilibre. Une fois que vous êtes stable et que la sangle abdominale est assez solide, vous pouvez commencer à lever une jambe après l’autre, en les plaçant bien au-dessus du bassin. Gardez vos jambes actives, avec de l’action pour maintenir une bonne alignement et une posture forte.
Dans Sirsasana, il est essentiel de se rappeler que 90% du poids repose sur les avant-bras, et seulement 10% sur la tête. Cela réduit la pression sur le cou et permet de tenir la posture en toute sécurité. La clé est la patience et l’équilibre progressif, et « le petit bonhomme » est un excellent point de départ pour développer la stabilité nécessaire à cette posture impressionnante.
Photo d’entête de Anastasia Shuraeva